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Compost au quotidien, quels effets?

Si nous avons tous déjà entendu parler de compost, combien d’entre nous se sont finalement lancés dans le projet ?


Aujourd’hui plus que jamais le problème de gestion des déchets se pose ainsi que la pollution liée à l’utilisation excessive d’engrais inorganiques, alors le compostage un petit geste aux grands effets ?


Si de plus en plus de municipalités offrent à leurs résidents de récupérer leurs déchets compostables, il reste très intéressant de cultiver son propre compost. Parmi les avantages, nous allons retourner au sol les résidus qui vont apporter leurs bienfaits à la terre en évitant du même coup un transport supplémentaire et ainsi reproduire sur nos lieux d’habitation un processus naturel de fermentation et de décomposition en lien direct avec la régénération des sols.


Pour se lancer il suffit de peu de choses : tout d’abord choisir son composteur en fonction de ses besoins, de son espace mais aussi de son budget. On peut aisément se fabriquer un composteur en bois de récupération de préférence non traité mais aussi encourager un artisan local si la tâche nous parait trop ardue, sinon la plupart des quincailleries vendent des modèles pour tous les budgets. A noter qu’un système placé en bas du composteur pour récupérer le produit fini est indispensable.

L’emplacement sera choisi de préférence proche de la maison, exposé mi-ombre mi-soleil en étant abrité de la pluie et de la neige mais aussi des visiteurs à quatre pattes qui pourraient être tentés de venir s’approvisionner.


Ensuite vient la petite recette du dosage des éléments de notre compost. Une proportion à essayer de respecter serait d’un tiers de matière humide (résidus de fruits et légumes, rognures de gazon, produit de la taille de plantes, etc) et de deux tiers de matière sèche (feuilles mortes, paille, restes de riz pâtes alimentaires où légumineuses, coquilles d’œufs, etc).


L’entretien demande peu de travail outre l’alimentation régulière en matières résiduelles et l’aération à l’aide d’une fourche ou d’une pelle pour favoriser l’homogénéisation et éviter les mauvaises odeurs.


Enfin vient le moment de la maturité de votre produit, il sera reconnaissable à sa couleur brune et à une odeur proche de l’hum


us mais aussi à la disparition des matières utilisées à la base, il ne vous reste plus qu’à sécher puis tamiser votre produit pour le répandre sur vos plates-bandes, pelouses, autour des arbres et des plantes potagères et ainsi apporter de la vie à votre jardin.


Pour ceux qui manquent de place ou qui souhaitent ajouter un côté ludique à l’activité, il existe une méthode dite de lombricompost ou vermicompost. A l’aide d’un récipient et de vers rouges que l’on peut se procurer dans le commerce on pourra confier à ces petites bêtes le soin de transformer de belles quantités de résidus en beau compost pour nos plantes. Pensez à rentrer votre récipient en hiver pour permettre à vos alliés de ne pas geler.


Voilà de jolies manières de participer à la magie organique.

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