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Plantes sauvages et remèdes de grands-mères

Les plantes sauvages s’invitent inévitablement dans nos jardins et nous les jugeons souvent indésirables. Mais si elles sont parfois envahissantes, elles ont pour la plupart des propriétés ou utilités que connaissaient bien nos grands-mères.


Qu’elles soient apportées par des insectes, par le vent ou simplement présentes sous forme de semences dans la terre que nous apportons au jardin, les plantes sauvages trouvent toujours le moyen de s’installer dans nos plates-bandes où dans nos pelouses. La nature poursuit son œuvre sans se soucier des variétés que nous souhaitons voir chez nous.


Voici quelques variétés de plantes communes facilement identifiables et que nous croisons souvent sans toujours nous rendre compte des bienfaits qu’elles peuvent nous apporter.


Le pissenlit, ennemi juré des pelouses et des personnes qui l’arrachent avec force entre aujourd’hui dans la composition de divers suppléments alimentaires. En plus de ses feuilles qui peuvent être consommées en salade au printemps, on peut utiliser les fleurs pour faire de la gelée de pissenlit ou encore les faire macérer dans du miel pour ajouter une note florale agréable à celui-ci. Cette plante était jadis connue de nos grands-mères pour aider à lutter contre la rétention d’eau ou encore pour favoriser la digestion en soulageant le foie. En utilisant les parties de la plante fraiche ou séchée, elles pouvaient confectionner divers remèdes servant à soulager les petits maux du quotidien.



L’achillée millefeuille est une plante qui aime pousser sur le bord des terrains où des chemins. Avec ses fleurs blanches composées d’une multitude de petits boutons et ses feuilles finement découpées qui paraissent être légion. Elle est aisément identifiable. Autrefois connue comme herbe-aux-charpentiers, herbe-au-soldat ou encore herbe aux dindes, elle était utilisée pour soigner les coupures ou blessures des hommes, ou encore pour nourrir la volaille. Elle aurait entre autres des vertus cicatrisantes appliquée en cataplasme de plantes fraîches, mais serait aussi une plante amie des femmes utilisée en infusion au moment opportun. C’est une plante qui pourra s’intégrer facilement à nos jardins, car en plus de ses vertus médicinales et ornementales elle aiderait à éloigner certains insectes nuisibles tout en attirant les abeilles et renforcerait la résistance aux maladies des plantes qu’elle côtoie.


Le plantain est une plante qui pousse dans les prairies, mais qui s’invite souvent dans les pelouses. Comme le pissenlit, il est un cauchemar pour ceux qui désirent une pelouse dénuée d’autres espèces. C’est pourtant une plante aux utilités diverses ses feuilles tendres pouvant se manger au printemps mélangées à de la salade et à des fleurs de capucine sont riches en minéraux et en vitamines. Appliquer une feuille fraîche froissée sur une piqure d’insecte soulage rapidement et désinfecte les petites plaies. Utilisées en infusion accompagnées de sommités de thym et de miel les feuilles fraîches soulageront les toux légères des petits coups de froid.




Les possibilités de remèdes de grands-mères sont aussi nombreuses que les variétés de plantes qui les composent. Gardons à l’esprit qu’il est important de cueillir avec parcimonie et en prenant soin d’éviter les lieux où l’on utilise des produits, et bien sûr qu’il est important d’être bien informé avant de se lancer dans leur utilisation.

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