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La biodiversité, son manque et les effets dévastateurs


La biodiversité est la diversité naturelle des organismes vivants. Elle s’explique par la diversité des écosystèmes, des espèces et des gènes dans l’espace et dans le temps, ainsi que les interactions entre ceux-ci.

La biodiversité comprend trois domaines.


  • La diversité génétique se définit par la variabilité des gènes au sein d’une même espèce. Elle est essentielle pour lui permettre de s’adapter

  • La diversité spécifique correspond à la diversité des espèces vivantes par leur nombre, leur nature et leur abondance

  • La diversité écosystémique correspond à la diversité des écosystèmes qui forment la biosphère

Par le fait même, trois idées y sont rattachées pour aider à maintenir la diversité :

  • La conservation (garder en état un milieu naturel sans l’altérer)

  • La protection (permettre l’exploitation, mais avec des limites pour ne pas nuire au renouvellement)

  • La restauration (réintroduire et rétablir en procédant à la réhabilitation des milieux). Par exemple, certaines villes riveraines instaurent présentement la naturalisation au bord des lacs et des rivières

Lorsque la biodiversité est déficiente dans une région, cela peut amener des effets dévastateurs comme des maladies, des infestations d’insectes, la prolifération de bactéries ou la croissance accrue de végétaux indésirables.

Prenons comme exemple la maladie hollandaise de l’orme qui a été introduite par un insecte tropical (non indigène) appelé le scolyte. En raison du nombre abondant de cet arbre dans nos milieux urbains, la maladie s’est répandue rapidement et a causé la mort de presque la totalité de la population.

Présentement, le manque de biodiversité amène deux sujets d’actualité, soit l’agrile du frêne et les cyanobactéries (algues bleues).

L’agrile du frêne est en fait un insecte, non indigène, qui présente une énorme menace pour nos forêts au Québec, mais également partout au Canada. Il menace les forêts de frênes qui abritent une très riche biodiversité et qui jouent un rôle important dans la qualité de l’eau et des écosystèmes aquatiques. Ces forêts se développant souvent mieux près de ravins, de ruisseaux et de milieux humides. La mort de ces forêts, détruites par l’agrile du frêne, pourrait avoir des effets dévastateurs à court et à long terme. Cet insecte est en nette progression en Ontario, à Montréal et même dans le Centre-du-Québec. Si vous apercevez cet insecte dans votre jardin, il est important de contacter les autorités concernées.

En ce qui concerne les cyanobactéries, leur prolifération est causée par un surplus de phosphore et d’azote dans nos lacs, par les engrais et les problèmes de fosses septiques. Cette problématique est surtout causée par l’urbanisation autour des lacs et résulte en grande partie de l’activité humaine. C’est pourquoi les villes instaurent maintenant des programmes d’obligations pour la renaturalisation et la protection des bandes riveraines. Elles incitent également la population concernée à vérifier et à vidanger plus souvent les installations septiques.

À la base, la plupart des problèmes de biodiversité sont causés par des actions humaines qui la détruisent. Songeons à l’importation qui favorise la prolifération d’insectes non indigènes et une trop grande urbanisation qui détruit la faune.

Nous pouvons poser de petits gestes simples quotidiennement et créer au bout du compte un impact très important. Donc n’hésitez pas à utiliser une multitude de végétaux différents, varier les variétés. Plantez des essences d’arbres différentes et surtout ne vous opposez pas aux renaturalisations qui vous sont imposées.

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