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Vivre en ville et profiter de la nature, un pari possible ?



Crédit photo: Julie Villeneuve

Les villes attirent de plus en plus de gens et se développement fortement. Avec cette urbanisation croissante, elles deviennent de véritables îlots de chaleur.

Un îlot de chaleur est caractérisé par une température de surface ou de l’air plus élevée en zone urbaine. Ce phénomène a des conséquences sur le climat mais aussi pour la santé : stress thermi

que, aggravation des maladies chroniques, hausse de mortalité lors de canicule, diminution de la qualité de l’air, hausse de la demande en énergie avec la climatisation. Les espaces verts permettent de rafraîchir les températures en plus de contribuer à notre bien-être. La ville d’hier n’est plus adaptée aux enjeux climatiques d’aujourd’hui. Modeler la ville pour la rendre plus respectueuse de l’environnement tout en répondant à l’évolution des modes de vie des citoyens est une évidence ! Mais comment s’y prendre ? En tant que citoyen, nous avons deux leviers possibles : celui de créer dans nos jardins des espaces de verdure foisonnants et celui de demander aux municipalités de créer de nouveaux espaces verts et de planter des arbres !

Pour lutter contre les îlots de chaleur urbains, il existe des principes d’aménagements intéressants que nous pouvons nous approprier pour aménager nos jardins. D’abord, réduire les surfaces en asphalte ou béton est un élément déterminant. Pour cela, on peut choisir de créer des stationnements végétalisés, mettre en place des toitures végétales, ou de planter autour des bâtiments. Aussi, il est possible d’intégrer un maximum d’espaces plantés et créer des chemins en pas japonais.

Un autre principe essentiel au développement des espaces de verdure est de permettre à l’eau de pluie de s’infiltrer dans le sol, ce qui permet également de rafraichir l’air et de restaurer la biodiversité. On peut choisir d’aménager des stationnements perméables, des noues végétalisés pour drainer l’eau, créer des mares et niveler notre terrain de telle façon que les eaux de ruissellement soient dirigées vers les espaces plantés et les arbres.

Un troisième principe que nous pouvons adopter est celui d’éviter de créer la chaleur inutilement ! Pour cela, on essaiera d’utiliser les modes doux (vélos, marche à pied) ou les transports en commun pour nos déplacements. On contribue aussi à la diminution de la pollution urbaine. Concernant les choix architecturaux, on peut porter une attention particulière sur le choix de matériaux et des couleurs, sur l’efficacité énergétique du bâtiment grâce à une bonne exposition, à une isolation performante et opter pour la végétalisation des toits…

La place de la nature en ville n’est plus seulement cantonnée dans les parcs, les jardins et les bois, elle pourrait s’étendre partout dans l’espace public. Vous pouvez installer une jardinière au coin de votre rue et y faire pousser vos tomates, investir un pied d’arbre pour y semer vos fleurs, végétaliser un mur ou une clôture !


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